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2 novembre 2025
 

Commémoration des fidèles défunts

(31ème dimanche du Temps Ordinaire)

Textes

Au choix

 

Une Sainte

 

Lorsque les chrétiens se rassemblent à la messe pour obéir à la demande du Seigneur : « Faites cela en mémoire de moi. » (Luc 22,19) elle ne se contente pas de reproduire les mots et gestes que Jésus a utilisés le soir de la Cène, elle se prépare pour vivre plus intensément le don que Dieu-le-Fils fait de sa vire librement offerte.il s’agit d’une suite de célébrations :

 

  • Célébration pour reconnaitre l’amour du Père qui aime tous ses enfants tels qu’ils sont malgré le triomphe fréquent du péché, « Qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui, le fils d'un homme, que tu en prennes souci ? » (Psaume 8,5)

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  • Célébration de la patience de Dieu qui a envoyé des hommes et des femmes et jusqu’à son Fils pour guider les par sa Parole : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. » (Luc 8,21)

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  • Célébration du sacrifice de Dieu-le-Fils qui offre librement sa vie et son corps pour sauver l’humanité : « Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme » (Jean 6,27)

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  • Célébration de l’envoi en mission comme les Apôtres après la Résurrection : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » (Matthieu 28,19)

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Au cœur de la messe ainsi célébrée, se trouve la longue prière de consécration qui s’appuie sur le pardon du Seigneur et l’enseignement qu’il a dispensé avec patience, cette action de grâce dans le but de nourrir spirituellement par le Corps et le Sang du Christ, avant d’envoyer en mission, l’Eglise prie pour ses enfants, tous ses enfants, les pasteurs qui ont la responsabilité du troupeau, les défunts, les personnes reconnues comme exemples de vie sainte et tous les vivants. Il n’y a qu’une seule église réunie par Dieu : « Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. » (Matthieu 22,32)

 

Dans toute cette démarche, la distinction entre vivants et morts n’apparait pas, tous sont les pierres qui construisent l’Eglise. Cette certitude est professée dans le symbole des Apôtres : « Je crois […] à la communion des saints » saint Paul rassure ceux qui craignaient que les morts soient privés du retour du Christ : « Au signal donné par la voix de l’archange, et par la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts dans le Christ ressusciteront d’abord. Ensuite, nous les vivants, nous qui sommes encore là, nous serons emportés sur les nuées du ciel, en même temps qu’eux, à la rencontre du Seigneur. » (1Thessaloniciens 4,16-17)

 

La commémoration des fidèles défunts que nous célébrons aujourd’hui est une affirmation de ce mystère de l’Eglise UNE et SAINTE parce qu’elle est l’humanité rassemblée dans le Corps dont la tête est le Christ, c’est un jour où nous ressentons la force de l’Esprit qui nous unit dans une prière commune avec ceux que nous avons connus et aimés. Cela ne devrait pas être un jour de peine mais un jour qui nous conforte dans l’espérance et la confiance.

 

Père JeanPaul Bouvier
Prêtre retraité – curé émérite

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